Performance e reencenacao: uma análise de Seven Easy Pieces de Marina Abramovic
(Fábio Cypriano)
Fonte:
Artigo
complementos:
BRUCE NAUMAN
Walking in an exagerate manner, Bouncing in the Corner n. 1 e n. 2, Wall/ Floor Positions, Revolving Upsite Down, Violin Tuned Dead, Flesh to Wite to Black to Flesh, Pinchneck, Lyp Sinck, Get out of my mind, get out of this room
Bruce Naumann, performances 1968-69
Body Pressure:
Seeing the world trough Bruce Naumann
VITO ACCONCI
"Undertone", Vito Acconci
The setup for this video is simple and strong: in the foreground, a table, one side of which touches the bottom of the screen. In the background, an empty chair against the wall. The impression is one of a closed, cramped place, rather like the inside of the monitor. Vito Acconci enters this space and sits on the chair facing the spectator, his arms beneath the table which he stares at. He begins an insistent, ambivalent monologue, as if he is seeking to convince himself in turn either that there is a women under the table rubbing his thighs or that he is rubbing them himself: "I want to believe there's no one here under the table […]. I want to believe there's a girl here." Then, raising his head, bringing his hands out from under the table and rubbing them together, he speaks directly to the spectator: "I need you to keep your place there at the head of the table. I need to know I can count on you […]"
By this movement of exclusion/intrusion, this attempt at communication is reminiscent of Home Movies: a hypothetical, invisible woman, the camera/spectator and the artist. Here, however, there is no longer any specific reference to the past, autobiography or his work, but to a raw psychological fact which forces the spectator to become a voyeur and an accomplice.
One can feel the constrictive presence of the table, where Vito Acconci’s reflection is clearly visible, like a metaphor for the television and its screen. Undertone also evokes the relationship which may occur in a confessional and the perversion of an education in which everything which happens below is not acceptable.
VALIE EXPORT
Valie Export, Re-Enactment de Marina Abramovic
Reflexoes sobre a recepçao.
GINA PANE
« Vivre son propre corps veut dire également découvrir sa propre faiblesse, la tragique et impitoyable servitude de ses manques, de son usure et de sa précarité. En outre, cela signifie prendre conscience de ses fantasmes qui ne sont rien d’autre que le reflet des mythes créés par la société… le corps (sa gestualité) est une écriture à part entière, un système de signes qui représentent, qui traduisent la recherche infinie de l’Autre. »
JOSEPH BEUYS
Ode to Joseph Beuys, re-enactment com variantes
MARINA ABRAMOVIC - "Lips of Thomas"
C’est dans la Yougoslavie communiste des années 1970 que Marina Abramovic; a amorcé son spectaculaire travail d’art corporel, consistant notamment à défier les limites de son corps en le soumettant à diverses épreuves physiques et psychologiques. Élaborant au fil de ses nombreuses performances une généreuse et émouvante typologie des possibles mises en scène du danger (parfois avec son ex-compagnon Ulay), elle énonce en actes une multitude de préoccupations liées au sujet contemporain, dans sa capacité de résistance au sein d’un jeu social, politique ou sexuel aliénant. Ce faisant, les enjeux et les formes du travail ne cessent de jouer sur des ambivalences essentielles : immanence et transcendance, rationalisme et ésotérisme, nature et culture, physique et métaphysique.
Dans Rhythm 10, par exemple, réactivant une performance éponyme de 1973, Abramovic joue à planter de plus en plus rapidement un couteau entre ses doigts.
Régressif et morbide divertissement, certes, mais surtout emblématique représentation d’une humanité simultanément bourreau et victime d’elle-même. Une tension schizophrénique exacerbée ici par l’obsédante ponctuation sonore de la lame frappant le bois, qui brise le silence de la concentration et du suspens partagés. Dans Thomas Lips (The Star), extrait d’une performance de 1975, l’artiste dessine sur son ventre une étoile à la lame de rasoir.
Un geste, aux références politiques et chamaniques, qui relève d’une expressivité primale. Le corps – dernière frontière de la dépossession individuelle – comme territoire d’une inscription ultime renvoyant paradoxalement aux origines de l’écriture, et donc de l’art. Basique tracé à la « sanguine ». Par un puissant effet de levier dramatique, la stricte économie de ces gestes radicaux éprouve de manière saisissante les limites du langage, mais aussi la responsabilité de notre regard passif sur la violence.
Guillaume Désanges
CHRIS BURDEN, Shoot
http://www.youtube.com/watch?v=26R9KFdt5aY
Dans Rhythm 10, par exemple, réactivant une performance éponyme de 1973, Abramovic joue à planter de plus en plus rapidement un couteau entre ses doigts.
Régressif et morbide divertissement, certes, mais surtout emblématique représentation d’une humanité simultanément bourreau et victime d’elle-même. Une tension schizophrénique exacerbée ici par l’obsédante ponctuation sonore de la lame frappant le bois, qui brise le silence de la concentration et du suspens partagés. Dans Thomas Lips (The Star), extrait d’une performance de 1975, l’artiste dessine sur son ventre une étoile à la lame de rasoir.
Un geste, aux références politiques et chamaniques, qui relève d’une expressivité primale. Le corps – dernière frontière de la dépossession individuelle – comme territoire d’une inscription ultime renvoyant paradoxalement aux origines de l’écriture, et donc de l’art. Basique tracé à la « sanguine ». Par un puissant effet de levier dramatique, la stricte économie de ces gestes radicaux éprouve de manière saisissante les limites du langage, mais aussi la responsabilité de notre regard passif sur la violence.
Guillaume Désanges
CHRIS BURDEN, Shoot
http://www.youtube.com/watch?v=26R9KFdt5aY
Oi Tania, meu nome é Fernanda e sou sua aluna de ATAT e gostaria de saber se houve algum problema com este post, pois entrei no site alguns dias atrás e ele era maior, incluia: Lygia Clark, Márcia X e Hélio Oiticica e hoje naõ esta mais aqui. Gostaria de saber o que aconteceu, um abraço.
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